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1- Charlie Dalin (APIVIA), arrivé à la porte Islande à 2 h 20 min 26 sec, après 4 jours, 9 heures, 20 minutes et 26 secondes

2- Jérémie Beyou (Charal) arrivé à la porte Islande à 6 h 04 min, après 4 jours, 13 heures et 4 minutes, à 3 heures 43 minutes et 34 secondes du leader 

3- Thomas Ruyant (LinkedOut) arrivé à la porte Islande à  9 h 33 min, après 4 jours, 16 heures et 33 minutes, à 7 heures et 13 minutes du leader

4- Benjamin Ferré (Monnoyeur - Duo For A Job) à 75 miles de la porte Islande

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Le choix de l’Organisation, jeudi soir, fait suite à cet épisode dépressionnaire qui secoue actuellement la flotte. Les skippers auraient pu se confronter à des conditions très délicates. L’arrière de la flotte bataille déjà avec parfois des pointes à 60 nœuds. Christian Dumard, le météorologue de la course et Yoann Richomme, consultant pour la Vendée Arctique - Les Sables d’Olonne, reviennent sur cette décision.  

1- Charlie Dalin (APIVIA), arrivé à la porte Islande à 2 h 20 min 26 sec, après 4 jours, 9 heures, 20 minutes et 26 secondes

2- Jérémie Beyou (Charal) arrivé à la porte Islande à 6 h 04 min, après 4 jours, 13 heures et 4 minutes, à 3 heures 43 minutes et 34 secondes du leader 

3- Thomas Ruyant (LinkedOut) arrivé à la porte Islande à  9 h 33 min, après 4 jours, 16 heures et 33 minutes, à 7 heures et 13 minutes du leader

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Le skipper de Prysmian Group est revenu sur la neutralisation qui a été actée hier soir.

"La neutralisation, c’est un choix de l’organisation. Je n’ai pas analysé ce que cela comporte pour toute la flotte mais il y a trop de mer, ça pouvait mettre en danger les skippers. Tous les choix liés à la sécurité sont des bons choix."

À bord de MACSF, Isabelle Joschke expliquait hier soir sa façon d’aborder la dépression qu’elle traverse actuellement et sa gestion de la fatigue.

"Je sais que ça va commencer à être plus tendu cette nuit. Je vais être rattrapé par la dépression qui se creuse et être avalé dans son centre. L’objectif, ce sera de rester toujours dans une zone de vent le plus près du centre pour ne pas être prise dans la tempête. Il va y avoir énormément de manœuvres à faire et c’est ça que je crains : d’être toilé pour 12 nœuds et que le vent monte soudainement à 30 nœuds. Demain (vendredi), ce sera la même ambiance jusqu’à la porte. J’essaie vraiment de bien m'alimenter régulièrement d’autant que je n’ai pas un appétit immense quand je suis en mer. Sinon je gère ma fatigue : dès que je peux dormir, je dors. J’essaie aussi de limiter mes manœuvres pour garder de l’énergie."

Le skipper de Fortinet-Best Western est revenu hier soir sur ses choix stratégiques dans la dorsale alors qu’il progressait à 28 nœuds.

"Le contournement de l’Islande, c’était impossible. On se demandait quand la direction de course allait prendre cette décision. Ça avait l’air chaud là-bas. C’est presque plus chaud là parce qu’on va être dans une sacrée tempête. J’ai voulu aller vite dès le début, on s’était dit  d’aller le plus vite possible. Ça m’a emmené là où j’étais, un peu devant dans l’Est et après j’ai eu du mal à recroiser mais c’était hyper dur, le bord était défavorable pour y aller, ce n’était pas simple. J’espère que je vais réussir à me recaler. Malheureusement, ça s’est un peu joué au début. Dans la dorsale, c’est passé des deux côtés et moi je suis resté collé en plein milieu. Ça me gave vraiment ! Maintenant, je vais tout faire pour aller au plus vite vers la porte."

Charlie Dalin (APIVIA) et Jérémie Beyou (Charal) sont les deux premiers à avoir franchi la porte située au Sud-Est de l’Islande ce matin, là où débute la neutralisation de la course annoncée hier soir. Dans le même temps, la fameuse dépression secoue l’arrière de la flotte, bousculée dans plus de 40 nœuds de vent. Et de son côté, la direction de course devrait officialiser rapidement les modalités de la reprise de la course.

1- Charlie Dalin (APIVIA), arrivé à la porte Islande à 2 h 20 min 26 sec, après 4 jours, 9 heures, 20 minutes et 26 secondes

2- Jérémie Beyou (Charal) arrivé à la porte Islande à 6 h 04 min, après 4 jours, 13 heures et 4 minutes, à 3 heures 43 minutes et 34 secondes du leader 

3- Thomas Ruyant (LinkedOut) à 41 milles

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Les skippers de Freelance.com et d’EBAC Literie évoquent la décision du changement de parcours et leur plaisir à naviguer et à progresser dans cette course.

Guirec Soudée : "ça ne laissait aucune marge"

"Je pense qu’il était sage de modifier le parcours. C’est forcément décevant parce qu’on s’était tous beaucoup projetés sur ce contournement de l’Islande. Mais ce qu’annoncent les fichiers météos poussent à cette décision. Cela rend très délicat le fait de faire les manœuvres entre la côte et la zone de glace. Ça ne laissait aucune marge. Le début de course, c’était vraiment sympa. Mais quand on voit la vitesse des foilers, on sait que c’est fini. C’était chouette de jouer aux avant-postes. Je continue d’apprendre beaucoup sur le bateau et c’est essentiel."

Antoine Cornic : "ambiance ‘chalutier’ !"

"Ça va plutôt bien à bord d’EBAC Literie. Il ne fallait pas envoyer les bateaux au casse-pipe et je trouve que c’est une bonne décision. Je suis en train de faire toutes les vérifications pour se préparer à la baston qui nous attend. Sinon, j’ai un bouchon du réservoir qui a sauté et qui s’est vidé à l’arrière. J’ai toujours une odeur de gasoil sur le bateau... C’est une ambiance ‘chalutier’ ! Je vis un rêve éveillé sur une machine extraordinaire."

L'organisation de la Vendée Arctique a décidé ce jeudi de modifier le parcours en annulant le contournement prévu de l’Islande. En cause ? Des rafales attendues à plus de 50 nœuds, une mer croisée et la difficulté d’intervenir en cas d’avarie. Si le waypoint a été rapproché des côtes islandaises, la flotte devra néanmoins faire face à une forte dépression, de quoi susciter de l’appréhension chez les skippers.

Joint lors de la vacation de cet après-midi, le marin de Fives - Lantana Environnement, le plus à l’Est de la flotte, revient sur son plaisir simple de batailler et de tout donner.

"J’ai fait le choix assez tôt de longer l'Irlande parce que je ne voulais pas aller dans la bulle sans vent comme mes autres camarades. J’ai essayé de rester le plus longtemps possible dans ce flux de Sud-Ouest pour conserver du vent le plus longtemps possible. Désormais, il y a un petit labyrinthe à trouver jusqu’à l’Islande. La décision de la direction de course, pour les skippers qui ne sont pas en tête, c’est une très bonne chose. Il y a quand même beaucoup d’air et les conditions seront très fortes au reaching en redescendant. Moi, je m’éclate. Je navigue en solitaire, il y a du jeu, de la stratégie, des choix à faire… La petite frustration, c’est d’être passé à 200 milles de côtes magnifiques et de ne pas voir la terre. On peut sentir l’odeur du whisky mais pas admirer les côtes !"

Le skipper de La Mie Câline, qui a retrouvé un peu plus de vent en ce milieu d’après-midi, est revenu sur la décision de ne pas contourner l’Islande.

"La décision de la direction de course était opportune. Ils sont avisés sur ce que nous devons faire et c’est une décision sage. Le moment délicat, ce sera lorsqu'on va se rapprocher de la porte là-haut, on verra quelles seront les conditions à ce moment là. J’aimerais dire que l’expérience aide pour appréhender ce type de condition. Ce qui compte, c’est de bien connaître son bateau, d’être humble, d’essayer d’être serein. Je regarde beaucoup la météo. Là c’était un peu galère, je n’ai pas avancé pendant 4 heures avant que ça ne reparte. La course va être longue, il faut ménager son bateau et ne pas s’énerver à cause de ces passages à niveau."