Vendée Arctique Les Sables d’Olonne : 1ère édition en 2020

Inaugurée en juillet 2020 par la Classe IMOCA, la Vendée Arctique avait permis d’offrir une dernière course de fiabilisation des bateaux avant le 9ème Vendée Globe. Bien qu’ayant dû se dérouler à huis clos, cette course, en solitaire et sans escale, qui traversait les systèmes météo des mers houleuses du Grand Nord, avait séduit les marins du Vendée Globe. 

Cela faisait plus d’un an qu’ils n’avaient pas disputé une course en solitaire !

En 2020, année du Vendée Globe, où il devenait urgent de muscler sa préparation avant de s’élancer serein à l’assaut du tour du monde, la crise sanitaire avait malheureusement contrarié tous les programmes. En particulier le calendrier sportif qui comprenait deux courses transatlantiques en solitaire, toutes deux finalement annulées : The Transat (Brest – Charleston, USA) et la New York - Vendée. 

Une course nécessaire à la préparation des marins et des bateaux

Organisé par la Classe IMOCA, cet opus inédit avait parfaitement rempli son rôle de course préparatoire au Vendée Globe 2020. Les skippers devaient se confronter au large, dans des conditions de mer proches de celles rencontrées sur un Vendée Globe. Cette course avait permis aux marins de se préparer sportivement et techniquement à leur tour du monde.  

20 skippers avaient pris le départ : 5 nationalités, 4 femmes, 7 concurrents qui avaient encore besoin de se qualifier pour le Vendée Globe. La course avait aussi permis de tester les systèmes embarqués et les process nécessaires pour le Vendée Globe 2020. 

Jérémie Beyou, vainqueur aux Sables d’Olonne, Charlie Dalin, 2ème et Thomas Ruyant, sur la troisième marche du podium en 2020, se sont livrés un combat à vue et ont alimenté le suspense au quotidien jusqu’aux dernières minutes de course !

Non loin du tiercé gagnant (6 concurrents sont arrivés en l’espace de 6h19), les bateaux à foils plus anciens se sont aussi révélés très performants, à l’instar d’Initiatives- Cœur, PRB, MACSF (avant que la bôme du bateau ne se casse en deux), SeaExplorer - Yacht Club de Monaco ou de Maître CoQ IV.

Tout au long de la course, et du début à la fin du classement, chacun a trouvé sa place et s’est retrouvé « challengé » dans son propre groupe. Au final, la hiérarchie de la première édition de la Vendée Arctique - Les Sables d’Olonne a confirmé une certaine logique : elle est le reflet du degré de technicité et de l’âge des bateaux, du palmarès des coureurs et de leur expérience en solitaire, de la cohérence du binôme homme/machine et du niveau de préparation global des projets.